Depuis deux ans, le gouvernement multiplie les réformes et mesures antisociales:
- Casse du droit du travail
- Baisse des APL
- Privatisations des entreprises publiques
- Réformes de la fonction publique
- Réformes du baccalauréat et des conditions d’entrées à l’université etc.
L’ensemble de ces réformes et mesures poursuivent un agenda ultralibéral de destruction des droits des travailleurs et travailleuses, des étudiant.e.s, des lycén.ne.s et des jeunes salarié.e.s.
Aujourd’hui, de nouvelles réformes sont en cours : celle sur le chômage qui va exclure de l’accès aux indemnités des centaines de milliers de personnes qui travaillent à temps partiel ou sont exclu.e.s de l’emploi. Et la réforme sur les retraites qui va empêcher des centaines de milliers de femmes d’accéder à la retraite à taux plein et les obliger à travailler jusqu’à un âge très avancé, qu’importe leur santé.
L’ensemble de ces réformes antisociales vont avoir un impact direct sur les femmes en premier lieu. Nous sommes celles à qui sont massivement imposés les temps partiels, qui voient leurs carrières interrompues par des congés maternités dont la comptabilisation est remise en question et risque d’avoir un impact direct et délétère sur le calcul de leur retraite.
Nous sommes celles dont les salaires sont les plus bas et les conditions de travail les plus pénibles. Enfin, nous cumulons travail salarié et travail domestique et avons encore à charge les soins et l’aide aux plus jeunes comme aux plus âgé.e.s parce que notre société ne met pas en place les structures et l’organisation nécessaires au partage du travail domestique et de soin.
Il est impératif alors de rejoindre le mouvement intersyndical pour défendre le droit à la retraite pour toutes et tous.
Les féministes ont des choses cruciales à dire et à porter dans ce mouvement. Défendons l’égalité des droits et rejoignons le mouvement pour leur défense en y apportant un argumentaire féministe et égalitariste contre toutes les formes de précarité et de pauvreté.
Planning Familial 13