En France, et alors que 76% des avortements sont réalisés par voie médicamenteuse, les pharmacies peinent désormais à s’approvisionner en pilules abortives. Est-ce une conséquence directe de la politique anti-IVG menée aux États-Unis comme le suppose le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes ?
Depuis plusieurs semaines, le Planning familial, le Collectif Avortement en Europe, Les femmes décident et l’Observatoire de la transparence dans le médicament (OTMeds) alertent sur cette situation, car l’accès à l’avortement est de plus en plus difficile dans certains territoires.
Alors que les autorités sanitaires se réfugient derrière le terme de “tensions” en approvisionnement, des antennes du Planning familial remontent bien de sérieuses difficultés d'approvisionnement voire des ruptures en pilules abortives type misoprostol pour les sages-femmes et médecins pratiquant des IVG médicamenteuses dans le Nord, en Ile de France et en région Occitanie notamment. Or toute restriction d’accès aux médicaments utilisés pour les IVG est une restriction de l’accès à l’IVG.
Vous avez été nombreux·ses à signer et partager la pétition concernant les pénuries de pilules abortives. Merci à vous !
Le ministre de la santé François Braun minimise l'ampleur du phénomène. Notre mobilisation, et celle des autres associations et personnalités, l'oblige à sortir et à prendre la parole. C'est une première étape mais le combat continue. Car malgré les annonces, les solutions bricolées au dernier moment (comme aller chercher des pilules en Italie...) aucune solution pérenne n'a encore été trouvée et mise en place.
Nous avons donc encore besoin de vous. Une nouvelle page Causes sur Change.org a été créée ICI
Elle rassemble la pétition sur les pilules abortives mais aussi la pétition sur l'inscription de l'IVG dans la Constitution.
Sur cette page, tout le monde peut proposer des idées mais surtout interpeller le ministre de la santé.