Déc
Le collectif 360° nous invite à venir découvrir « Game Girls » un film documentaire d’Alina Skrzeszewska (2018, 86 min – France-Allemagne) rare dans sa démarche cinématographique et son sujet : la vie aimante, tourmentée et très précaire de deux lesbiennes afro-américaines à Skid Row, Los Angeles.
Projection en présence de membres du collectif 360° et même plus, de Jean-Laurent Csinidis – producteur français (Films de Force Majeure), en partenariat avec le collectif des Rosas et avec le soutien d’Image de ville et de Lieux fictifs.
Synopsis : Teri et sa petite amie Tiahna vivent dans le monde chaotique de Skid Row, quartier de Los Angeles connu pour être la “capitale des sans-abris des États-Unis.” Un dilemme attise les tensions entre les deux femmes : s’il semble que Tiahna accepte de faire partie de l’économie souterraine de Skid Row, Teri est animée par une puissante volonté d’en sortir. Avec d’autres femmes du quartier, elles participent chaque semaine à un atelier d’expression artistique, lieu de réflexion, de rêve et de guérison. Leur amour survivra-t-il à la violence de leur environnement, passé et présent ?
Fév
Riposte - Autodéfense pour femmes - Février 2022
Stage
Du samedi 19 au dimanche 20 février
09h30 - 17h00
Planning Familial 13
106 bd national
13003 Marseille
Prochains stages d’autodéfense pour femmes Riposte à Marseille organisés par le C-PAM dans les locaux du Planning Familial 13 :
- le samedi 19 et le dimanche 20 février 2022
- les samedis 2 et 9 avril 2022
La participation aux 2 journées est nécessaire.
CONTENU DU STAGE
Le but de l’autodéfense pour femmes est d’acquérir des moyens de se défendre, de PRÉVENIR les agressions, de prendre conscience de sa force et de (re)prendre CONFIANCE EN SOI.
Suivre le cours RIPOSTE c’est :
- S’encourager à RIPOSTER lors de harcèlements ou d’agressions, qu’elles soient physiques, verbales, psychologiques ou sexuelles, par des proches ou des inconnus.
- Pratiquer des TECHNIQUES PHYSIQUES ET VERBALES simples et efficaces par le biais de discussion, de mises en situation et de jeux de rôle.
- Apprendre à SE PROTÉGER dans une ambiance coopérative et chaleureuse avec d’autres femmes (une animatrice pour un groupe de 10 à 16 participantes).
- S’AFFIRMER au quotidien, se sentir plus libre et plus confiante.
- Se concentrer sur ce que l’on PEUT faire, et non sur ce que l’on ne peut pas faire.
Cette forme d’autodéfense est adaptée à toutes, quel que soit votre âge et votre condition physique.
Les animatrices se sont formées avec des formatrices spécialisées dans l’autodéfense pour femmes et sont diplômées de la méthode Riposte, issue du programme Action du Centre de prévention des agressions de Montréal.
TARIFS
Parce qu’il est primordial que les stages soient accessibles à toutes, vous trouverez une fourchette de prix selon les revenus. Les idées mises entre parenthèses sont proposées à titre indicatif et il ne vous sera pas demandé de justificatif car l’association choisit de faire confiance aux femmes. Si vous ne pouvez payer la somme suggérée, n’hésitez pas à contacter le secrétariat qui se chargera de trouver avec vous une solution satisfaisante, afin que l’argent ne soit pas un frein à votre participation.
- 30-50 euros (peu de revenus, minimas sociaux, smic, chômeuses, étudiantes…)
- 60-80 euros (revenus « moyens » à revenus « confortables », + du smic)
- 90 et + (« revenus élevés »)
INSCRIPTION
Contactez nous par e-mail ou téléphone pour savoir si il reste de la place.
Pour garantir le stage et votre place, l’inscription se fait au minimum 15 jours à l’avance.
Nous confirmons l’inscription à la réception d’un acompte de 10 euros, que vous pouvez envoyer en espèces ou en chèque (l’acompte ne sera pas encaissé avant le stage, sauf en cas d’annulation dans les deux jours qui le précèdent) à l’ordre du Centre de prévention des agressions de Marseille (C-PAM) à l’adresse suivante :
C-PAM
106, bd National
13003 Marseille
en précisant vos nom, prénom, adresse mail et un numéro de téléphone où vous joindre si besoin.
Nous vous renverrons par la suite un mail de confirmation d’inscription avec des informations complémentaires.
COVID
Sauf si de nouvelles restrictions devaient nous contraindre à les annuler, les stages se dérouleront en présentiel dans le respect des gestes barrières, et avec du matériel de réduction des risques de transmission du COVID 19 (masques inclusifs, gel hydroalcoolique). En plus de la désinfection et de la ventilation de la salle, le nombre de participantes a été réduit à 14 au lieu de 18 pour pouvoir garder les distances physiques préconisées dans cet espace. Des mesures complémentaires seront affichées sur place concernant les pauses, l’usage de la cuisine, les toilettes. Le pass sanitaire n’est pas requis. N’hésitez pas à contacter l’association pour de plus amples informations.
ACCÈS
Le stage se déroulera dans les locaux du Planning Familial 13 :
106 boulevard National, 13003 Marseille
Tram 2 arrêt National, métro 1/2 arrêt Saint Charles, bus 33/34 arrêt National Guibal
CONTACTS
Pour s’inscrire ou pour toute information sur les stages :
e-mail
tel : 06 95 53 09 84
De plus, si vous faites partie d’une association, d’un organisme ou autre, et que vous souhaitez organiser un stage dans ce contexte, c’est possible. N’hésitez pas à contacter le C-PAM.
Centre de prévention des agressions de Marseille
106, boulevard National
13003 MARSEILLE
06 95 53 09 84
Fév
VIH/sida : l’épidémie n’est pas finie
Rencontre-débat
mercredi 16 février
19h30 - 21h30
Librairie L'Hydre aux mille têtes
96, rue Saint-Savournin
13001 Marseille
Soirée à plusieurs voix entre débat, témoignage et lecture-performance autour de l’exposition et du livre « VIH/sida : l’épidémie n’est pas finie ».
Avec Mary Bassmadjian, Natacha Cauvin, Renaud Chantraine et Paul-Emmanuel Odin qui nous parlerons de l’exposition « VIH/sida : l’épidémie n’est pas finie » visible au Mucem jusqu’au 2 mai 2022 et du catalogue coédité par Anamosa et les éditions du Mucem.
En pleine pandémie, la réalité de l’épidémie du sida est présentée dans une exposition au Mucem, dont ce livre se fait l’écho. Son apparition et sa propagation dans les sociétés contemporaines ont provoqué des bouleversements intimes et sociaux, révélé des fractures et suscité des luttes historiques. Notre société porte les héritages de ces luttes. Luttes qui se poursuivent, pour briser le silence, éviter les nouvelles contaminations et réduire les inégalités, notamment en termes d’accès aux traitements.
À noter qu’à 18h aura lieu l’inauguration de l’exposition « Encore heureuses – Portraits de femmes porteuses du VIH » à la mairie 1-7 (61 La Canebière, 13001 Marseille)
Fév
Journée Dechaîné·e·s à la Belle-de-Mai !
Atelier vélo, projection
samedi 12 février
12h00 - 18h00
Place Cafffo & cinéma Le Gyptis
36, rue Loubon
13003 Marseille
Dans le cadre d’un événement autour du vélo avec un atelier d’auto-réparation et une vélo école à destination des habitant.e.s de la Belle de Mai, le collectif des Déchaîné.e.s et le Cinéma le Gyptis projettent « Wadjda » d’Haifaa Al-Mansour.
L’atelier et la vélo école sont en priorité destinés aux habitant.es du quartier, la projection est ouverte à tous.tes !
- 12h à 15h : atelier réparation de vélos et vélo-école
- 15h15 : goûter dans le hall du Gyptis, on se régalera avec des pâtisseries de l’assocation Tiwizi together.
- 16h30 : projection du film (à partir de 9 ans, enfants bienvenu.e.s)
Une garderie sera proposée par les Déchainé.e.s pendant le film.
Fév
Ode à bell hooks
Arpentages, conférence
vendredi 11 février
10h00 - 17h30
ESAD (École supérieure d’art et design)
Place des Beaux-arts
26000 Valence
Journée d’hommage et de réflexion (coordonnée par Johanna Renard)
Grande voix du féminisme noir américain, la théoricienne, autrice, militante et enseignante bell hooks (née en 1952) s’est éteinte le 15 décembre 2021. Ses ouvrages féministes articulant genre, race et classe ont ouvert la voie aux luttes et aux pensées afroféministes contemporaines. Plaçant les expériences individuelles et collectives au coeur de sa réflexion, bell hooks a également élaboré une approche de l’éducation comme espace d’émancipation et de transgression. Entre lecture, réflexion et rituel, cette journée se veut un hommage à plusieurs mains et en plusieurs temps.
- 10h-12h : arpentages [lectures collectives] de Ne suis-je pas une femme ? Femmes noires et féminisme ; De la marge au centre : théorie féministe et Apprendre à transgresser de bell hooks
- 12h-13h : discussion collective
- 13h-14h : déjeuner
- 14h-16h : conférence de Nassira Hedjerassi : Penser avec bell hooks : féminisme, pédagogie et émancipation. À partir d’une perspective féministe révolutionnaire noire, bell hooks a défendu la pédagogie comme pratique de la liberté et de la transgression, en prenant en compte ensemble les oppressions de sexe, de classe et de race. La conférence propose de découvrir les enjeux d’une philosophie de l’éducation engagée vers la libération de toutes et tous.Nassira Hedjerassi est sociologue et professeure en sciences de l’éducation à Sorbonne Université (Paris). Elle travaille notamment sur les féminismes africains-américains, décoloniaux et subalternisés ainsi que sur les pédagogies critiques féministes. Autrice de plusieurs textes sur bell hooks, Nassira Hedjerassi a contribué à faire connaître ses textes en France.
- 16h30 : clôture : rituels d’hommage par les étudiant·e·s (lectures, performances, gestes)
Fév
Nuit des idées - (Re)construire ensemble
Tables rondes, stand associatifs & lecture musicale
jeudi 27 janvier
18h30 - 23h30
Mucem
Esplanade du J4
13002 Marseille
Dans le cadre de l’édition 2022 consacrée au thème « (Re)construire ensemble », le Mucem propose deux tables rondes, une lecture musicale, et un forum des associations, en complicité avec le comité de suivi de l’exposition « VIH/sida » et le Comité de coordination régionale de lutte contre les IST et le VIH (Corevih).
- 18h30 à 20h > Table ronde > VIH et Covid 19 : parallèles, divergences, enseignements
- 20h45 > Projection et lecture musicale < Encore heureuses
- 22h à 23h30 > Table ronde Lutter contre le VIH à Marseille : territoire et enjeux
De nombreuses associations dont le Planning 13 seront présentes autour de stands.
18h30 à 20h > Table ronde
VIH et Covid 19 : parallèles, divergences, enseignements
20h45 > Projection et lecture musicale
Encore heureuses Par le théâtre de l’Œuvre
Portraits de femmes séropositives, récits et photographies, projection et lecture (issue de l’exposition Encore Heureuses)
Lectrices : Julie, Mary, Mélissande, Nathalie
Une quinzaine de femmes, porteuses du VIH, tout âge, origine, situation sociale… bénéficiant d’un accompagnement par le RSMS (Réseau Santé Marseille Sud), ont posé sous les feux de la rampe du Théâtre de L’Œuvre à Marseille, pour une séance photo en écho avec la représentation qu’elles souhaitent donner d’elle-même. Lors d’un entretien en coulisse, elles ont raconté leur expérience singulière, le mode de contamination, l’annonce, les peurs, la maladie, les traitements, le rapport à leur corps, à leur être, à leurs proches, à la société… l’isolement, le rejet parfois, le soutien aussi, la force, l’entraide, les combats à mener, les élans, les espoirs.
Pour la Nuit des Idées, quatre d’entre elles lisent des extraits des récits accompagnées de la projection des photos et de musique.
22h à 23h30 > Table ronde
Lutter contre le VIH à Marseille : territoire et enjeux
Jan
À table pour la caisse de solidarité pour les IVG en délai dépassé !
Cantine de soutien
vendredi 14 janvier
19h30 - 23h30
Manifesten
59 rue Thiers
13001 Marseille
Une des bénévole du Planning 13 organise avec la cantine de soutien Manifestin un repas pour renflouer la caisse de solidarité de l’association afin de financer les IVG en délai dépassé (plaquette en pièce jointe) qui est vide en ce moment.
En effet, chaque année, plusieurs milliers de personnes sont contraintes de partir avorter à leurs frais à l’étranger car le délai légal français est dépassé. Le coût financier (intervention, transport et hébergement) peut rendre l’IVG impossible ou générer une précarisation économique importante. C’est pourquoi le Planning Familial, en parallèle de son plaidoyer politique en faveur de l’allongement des délais, met en place des caisses de solidarité pour soutenir les personnes dans leur démarche d’IVG.
N’hésitez donc pas à venir manger à prix libre vendredi 14 janvier 2022 à Manifesten !
Télécharger la plaquette du Planning 13 « IVG délai dépassé »
Jan
Les damnées de la mer
Rencontre-débat
jeudi 13 janvier
19h00 - 21h00
Librairie L'Hydre aux mille têtes
96, rue St-Savournin
13001 Marseille
Rencontre avec Camille Schmoll autour de son livre Les Damnées de la mer. Femmes et frontières en Méditerranée, paru aux éditions La Découverte.
Longtemps, les femmes ont été absentes du grand récit des migrations. Elles sont pourtant nombreuses à quitter leur foyer et leurs proches, et à entreprendre la longue traversée du désert et de la Méditerranée.
Fondé sur une recherche au long cours, menée aux marges de l’Europe, en Italie et à Malte, Les Damnées de la mer est une enquête sur la trace des survivantes. Au fil des récits recueillis, le livre restitue leurs parcours, de déchirements en errance, de rencontres en opportunités. En restituant les multiples facettes de ces destinées, ce livre décline l’histoire des migrations en Méditerranée au féminin. Il refuse les clichés binaires qui opposent la migrante-victime à la migrante-héroïne pour adopter le point de vue de l’expérience des femmes.
Jan
L’exposition « VIH/sida, l’épidémie n’est pas finie ! » retrace l’histoire sociale et politique du sida. Posant un regard à la fois rétrospectif et contemporain sur l’épidémie comme sur les mobilisations qu’elle a engendrées, elle souhaite elle-même contribuer à la lutte. En effet, mettre le sida au musée, ce n’est pas l’enterrer ; c’est réaffirmer au contraire toute son actualité, comme le montre le titre de l’exposition qui reprend un slogan historique d’Act Up : « L’épidémie n’est pas finie ! »
Portes ouvertes : accès gratuit pour cette expo dans le cadre des conditions habituelles d’accès au Mucem. L’exposition est visible du 15 décembre au 2 mai 2022.
En juillet 1981 est publié dans le New York Times le premier article de presse relatif au sida, évoquant des cas de cancer chez des hommes homosexuels. Si en 1983, on écarte l’hypothèse d’une maladie uniquement homosexuelle, on pointe alors du doigt les « 4H » : homosexuels, héroïnomanes, hémophiles, Haïtiens. La victime est aussi l’accusée et sa stigmatisation passe par des propositions de mise en quarantaine, des moyens disproportionnés de protection, et la réprobation de catégories sociales touchées et jugées responsables. Dans le même temps, la désignation de ces
« groupes à risques » va invisibiliser d’autres situations d’exposition au virus, dont témoignent l’activisme des femmes et les initiatives en faveur de la prise en compte des enfants et adolescents. L’épidémie est un choc pour la société, comme la maladie ou la séropositivité sont des chocs pour les personnes touchées. L’exposition revient sur l’impact de cet événement dans les trajectoires individuelles autant que collectives.
Que ce soit à une échelle locale ou mondiale, la lutte contre le sida a concerné de nombreux aspects de l’épidémie : scientifiques et médicaux, mais aussi politiques et sociaux, pour revendiquer l’action et l’attention des pouvoirs publics et refuser la stigmatisation des malades et des communautés. La mise au point de traitements plus efficaces à partir de 1996 marque une rupture. On voit des personnes « renaître » grâce au renforcement de leur système immunitaire et à l’affaiblissement de la réplication virale dans l’organisme, malgré un traitement contraignant et de nombreux effets indésirables. Mais l’accès aux médicaments est très inégal et l’ouverture des régimes de propriété intellectuelle devient une revendication majeure.
Des années 1980 à nos jours, l’épidémie a suscité maintes hypothèses sur son origine et de nombreux discours sur les moyens de sa fin. L’exposition apporte ainsi un éclairage sur ces différents récits, nous permettant d’aborder avec recul les savoirs du passé et les compréhensions du présent.
L’exposition interroge enfin l’héritage de l’épidémie, ce qu’elle a révélé, les avancées qu’elle a rendues possibles, principalement en termes de droits, mais également les reculs et les stagnations. Elle propose un bilan des luttes, de leurs victoires comme des obstacles toujours présents. En évoquant les leçons politiques du sida, elle pose des questions toujours majeures aujourd’hui, qu’il s’agisse des réponses sociales aux épidémies et à la gestion des crises sanitaires, ou de la manière dont d’autres affections chroniques ont bénéficié ou non de ce bouleversement des rapports de pouvoir entre médecins et patients.
L’exposition « VIH/sida, l’épidémie n’est pas finie ! » offre l’occasion de valoriser l’exceptionnel fonds constitué au début des années 2000 par le Mucem sur le thème du VIH/sida. Des banderoles, tracts, affiches, revues associatives, brochures et matériel de prévention, objets militants, vêtements, badges et rubans rouges, mais également des médicaments, photographies et œuvres d’art ont été collectés auprès de nombreuses associations de lutte contre le VIH/sida, permettant au Mucem de constituer une collection de référence à l’échelle européenne (plus de 12 000 pièces portées à l’inventaire). De nombreux prêts de particuliers et d’institutions viennent dialoguer avec cette collection pour permettre aux visiteurs de découvrir plus en détail l’histoire sociale de la lutte contre l’épidémie (440 objets ou œuvres présentés dont 300 issus des collections du Mucem).
Déc
Dans le cadre du festival KinoVisions, un festival de films de langue allemande, qui aura lieu du 30 novembre au 4 décembre.
Projection du film « Great Freedom » de Sebastian Meise (2021, 117mn), un film qui évoque la condition des homosexuels dans l’Allemagne de l’après-guerre, passible d’emprisonnement selon le paragraphe 175 du code pénal. Le film a obtenu le prix du jury de la section Certain Regard à Cannes 2021.
Intervention de Christian de Leusse, président de l’association Mémoire des Sexualités.