Nos actualités associatives

Podcast - Vivre sans sexualité

Dans le cadre de La Série documentaire sur France Culture, on recommande vivement « Vivre sans sexualité », une série en quatre épisodes d'Ovidie et Tancrède Ramonet, réalisée par Séverine Cassar.

Au cours de rencontres avec de nombreuses personnes pendant plusieurs mois, Ovidie et Ramonet mettent en pratique l'absence de sexualité et en débattent.

Des personnes qui n'ont pas de relations sexuelles par contrainte (prison, handicap...) à celles qui choisissent de ne de pas avoir de sexualité en passant par celles qui qui ne veulent plus subir la norme sexuelle hétéro, à travers les entretiens on écoute des questions aux réponses passionnantes. Est-ce que la sexualité est un besoin physiologique fondamental ? L'asexualité est-ce une émancipation ou une anomalie sexuelle ? Féminisme et hétérosexualité sont-ils compatibles ? C'est quoi la sexualité finalement ?…

Au Planning on pourrait soutenir la revendication de reconnaissance de l'asexualité en tant qu'orientation sexuelle.

Pour écouter c'est par ici !

Prochaines formations "Genre écoute sexualités"

Le Planning Familial 13 anime des formations auprès de professionnel·le·s. exerçant des fonctions d’accueil, d’écoute et d’accompagnement dans certains territoires des Bouches du Rhône (1er, 2e, 3e, 13e, 14e, 15e et 16e arrondissements de Marseille, Aix en Provence et Étang-de-Berre). L'objectif est d'outiller ces professionnel·le·s pour une meilleure prise en compte de la dimension relationnelle, affective et sexuelle dans l'accompagnement des personnes en intégrant à cette démarche l'analyse des rapports sociaux de sexe et la réduction des risques. Intéressé·e ? Voici les prochaines sessions :

  • Marseille centre : 18, 19, 25 et 26 novembre 2021
  • Marseille nord : 15, 16, 22 et 23 novembre 2021
  • Étang-de-Berre (Miramas) : 20, 21, 27 et 28 janvier 2022
  • Aix-en-Provence : premier semestre 2022, dates et lieu à préciser ultérieurement.

Contact : mail

Plus d'informations

Un outil - le violentomètre

Le violentomètre est un outil qui a été conçu en 2018 par les Observatoires des violences faites aux femmes de Seine-Saint-Denis et de Paris, l’association En avant toute(s) et la Mairie de Paris; et réadapté ensuite par le Centre Hubertine Auclert. Simple et utile, cet outil permet de sensibiliser les personnes aux violences conjugales, notamment les jeunes femmes en relation hétérosexuelle. Au planning Familial 13, nous l’adaptons régulièrement pour qu’il soit inclusif et que chacun.e puisse s’y reconnaître.

Le violentomètre se présente sous forme de règle qui va graduellement du vert vers le rouge. La règle est divisée en trois parties :

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L’IMG pour raison psychosociale

En France, depuis 1975, les femmes enceintes ont la possibilité de recourir à une interruption de grossesse après 12 semaines de grossesse (délai légal de l’IVG) au motif que la poursuite de la grossesse mettrait en péril grave leur santé : c’est l’interruption médicale de grossesse (IMG) pour raison « maternelle ».

Les causes sont multiples : cela peut être en lien avec une pathologie (cancers, insuffisance cardiaque sévère, maladies psychiatriques graves, etc.) mais aussi pour un motif dit « psychosocial » :  changement dans la relation (rupture, abandon), violences conjugales ou intrafamiliales, précarité économique et/ou administrative, âge, manque de connaissances sur la loi IVG ou sujet tabou, etc.

C’est une équipe pluridisciplinaire composée essentiellement de médecins issu·es de centres de diagnostic prénatal (CPDN) qui vont évaluer le caractère grave de la situation. Malheureusement, les personnes en demande d’IMG pour motif psychosocial n’obtiennent que très rarement un accord et sont souvent obligées de poursuivre leur grossesse ou d’aller l’interrompre à l’étranger. La santé est souvent vue par ces professionnel·le·s comme une absence de maladies, et non comme un « état complet de bien-être physique, mental et social » comme le définit l’organisation mondiale de la santé (OMS).

C’est pour cela que le Planning Familial 13 s’est intéressé cette année à ce qui se fait dans d’autres départements et notamment en Indre-et-Loire, où les médecins des centres de Planning Familial ont rejoint les équipes pluridisciplinaires des CPDN. C’est un atout car ces médecins sont davantage sensibilisé·es aux situations que peuvent rencontrer les femmes en demande d’IMG (violences, précarité, etc.) et plus à même d’évaluer leur bien-être social. Après une rencontre avec la docteur Nathalie Trignol Viguier (Centre d’orthogénie du CHU de Tours), nous nous sommes rapproché·es des CDPN marseillais et leur avons proposé un temps de réunion en mai 2021.

Nous avons échangé sur nos protocoles et les problématiques rencontrées par nos structures respectives. Nous nous sommes mises d’accord sur la façon de leur adresser des personnes et avons décidé de recenser les demandes d’interruption de grossesse au-delà de 12 semaines pour pouvoir les analyser lors d’une prochaine réunion en mars 2022. Cela nous a semblé positif : nous espérons que ce partenariat facilitera in fine l’accès et le parcours des femmes en demande d’IMG. Cela va dans le sens des luttes du Planning Familial pour permettre à toutes les personnes qui souhaitent interrompre leur grossesse de trouver une solution en France.

Pour un accueil immédiat et inconditionnel de la France des femmes et minorités de genre afghanes

Alors que les talibans se sont emparés du pouvoir en Afghanistan, des milliers de personnes tentent désespérément de fuir le pays. Le Planning Familial s’inquiète et alerte sur les risques de détérioration drastiques des conditions de vie des femmes et des personnes LGBTQI+ dans le pays.
Selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, 80% des personnes déplacées à l’intérieur du pays depuis la fin du mois de mai sont des femmes et des enfants. Celles-ci sont également particulièrement touchées par les violences et la misère.

Durant les années de plomb (1996 – 2001), période pendant laquelle les talibans dirigeaient l'Afghanistan, les femmes n’avaient pas le droit de s'instruire, de sortir dans les espaces publics sans la présence d’un homme et étaient victimes de violences sexistes et sexuelles telles que la lapidation et le mariage forcé.

Aujourd’hui leurs vies se retrouvent de nouveau en danger et leurs droits, menacés. Un gouvernement “taliban inclusif et représentatif” (pour reprendre les propos de Monsieur Jean-Yves Le Drian), ne saurait suffire à garantir la santé et la sécurité des femmes et des minorités de genre afghanes, ni à garantir au bon fonctionnement démocratique de ce gouvernement.

Depuis le début du conflit, dans les provinces déjà administrées par le groupe islamique, des directives talibanes ont été données pour fermer des écoles, interdire aux femmes de sortir de leur maison sans être accompagnées d’un homme, et ordonner aux communautés de fournir la liste des jeunes filles de plus de quinze ans et des veuves de moins de 45 ans, pour « récompenser » les combattants, selon l’appel de l’association Negar.

Face aux dangers réels et imminents qui pèsent sur ces populations, la France doit apporter des réponses urgentes et concrètes et s’engager à accueillir et protéger toute personne qui fuit l’Afghanistan, notamment les femmes, les filles, les personnes LGBTQI+ et défenseur.ses des droits, conformément à ses engagements internationaux relatifs aux droits humains fondamentaux, au droit d’asile et à sa diplomatie féministe. Cela implique d’assurer une sortie sécurisée du pays, d’accélérer les procédures de visas, d’assurer que ces personnes soient relogées et réinstallées et d’interrompre toutes les expulsions et les renvois forcés vers le pays. De plus, il est nécessaire d’apporter un soutien aux associations et ONG qui sont mobilisées sur l’accueil des réfugié.e.s de ce pays. La France doit donc impulser une politique d’accueil digne de ces personnes au sein de l’Europe et y prendre toute sa part !

En solidarité avec les femmes, les personnes LGBTQI+ et les militant·e·s afghan·e·s

Le Bureau confédéral du Planning familial, 24 août 2021

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Groupe de paroles entre victimes d'inceste à Marseille

L'association marseillaise d'Entraide pour victimes d'inceste ne peut pour le moment plus proposer de groupes de parole par et pour victimes d'inceste.

Nous ne manquerons pas de vous informer si ces groupes reprennent dans les prochains mois.

L'AMEVI conseille de prendre contact avec l'association En parler pour trouver du soutien sur le sujet.

Un outil - Le photolangage

Le photolangage a été inventé par des psychologues et psychosociologues dans les années 1960.  C’est un outil d’appui et de facilitation à la parole, au sein d’un groupe, sur un sujet donné.

Le principe est simple : sur une table, il y a une diversité d’images, les participant·es vont les observer et puis, tour à tour, en fonction de la consigne qui aura été donnée par l’animateur·ice, chaque personne va choisir une photo qui illustre pour elle le sujet donné. Puis dans un second temps, chaque personne s’exprimera sur son choix d’image et le groupe pourra interagir ensemble.

Au planning Familial, le photolangage est souvent utilisé notamment dans le programme « Handicap et Alors ? ». Dans le cadre de celui-ci, nous intervenons régulièrement dans des structures médico-sociales auprès de mineur·es et adultes concerné·e·s par le handicap mental. Généralement, nous proposons un cycle de six séances d’éducation à la vie affective relationnelle et sexuelle (EVARS). Nous aimons utiliser le photolangage lors de la première séance, car il permet de commencer à faire groupe ensemble, de parler de soi avec l’appui d’une image, de s’écouter.

L’animateur·rice  ou conseiller·e va proposer à chaque personne de choisir une image qui selon iel lui évoque « les relations ». C’est un thème assez large, qui permet ainsi à chaque personne d’avoir quelque chose à partager, car tout le monde a des relations qu’elles soient amicales, familiales, de voisinage, amoureuses, sexuelles, etc.

C’est un premier outil pour soutenir l’affirmation de soi : dans le choix de l’image, dans ce que la personne fait le choix d’évoquer et de partager au reste du groupe. C’est aussi un indicateur pour l’animateur·rice  ou conseiller·e, pour mesurer où en sont les personnes par rapport aux relations : évoquent-elles plutôt les relations amoureuses ou bien les relations sexuelles ou bien encore les relations familiales ou tout à la fois ? Cela va permettre de construire les séances suivantes en les adaptant au groupe et à ses besoins. Cet outil peut parfois aussi faire émerger des récits, témoignages de violence et ouvrir la parole sur des sujets difficiles.

Enfin c’est un outil très facilement adaptable (dans le choix des images, en fonction de l’âge des personnes, dans la consigne proposée, etc.) et facile à réaliser par soi-même.

Retour sur l'AG du Planning 13 - Juin 2021

L’assemblée générale du Planning 13 s’est tenue le samedi 12 juin 2021 en visioconférence.

Le rapport moral , le bilan financier et une nouvelle version des statuts de l'association ont été approuvés.

Le conseil d'administration a été renouvelé. Le CA a  un rôle de garant de la politique du Planning dans ses différentes actions et un rôle d'employeur pour les salarié·e·s.

Les risques financiers pour 2021 ont été évalués. Une réunion avec les financeurs est programmée en octobre.

Le rapport d’activité de l'année 2020 est en ligne sur le site internet du Planning 13.
La version papier est disponible au 106 bd National, 13003.

Télécharger le rapport d'activité

Podcast - Camille

Dans le podcast « Camille » produit par le studio Binge Audio, la journaliste Camille Regache propose de déconstruire ce qui est considéré comme naturel et inné en ce qui concerne l'identité de genre et la sexualité.

Chaque épisode, de 30 à 40 minutes, abordent ces questions à travers différents axes : « Pourquoi des hétéros sont des icônes gays ? » ; « Faut-il mentionner le sexe sur les papiers d'identité » ; « Comment être un·e bon·ne allié·e des personnes trans »...

Bonne écoute !

Un outil : le jeu de la ligne

Êtes-vous d’accord ou pas d’accord ?

  • Les garçons ont moins d’émotions que les filles
  • Etre homosexuel.le, c’est un choix
  • La jalousie est une preuve d’amour

Ces affirmations, ces phrases toutes faites qu’on peut entendre fréquemment, sont là pour susciter le débat, permettre les échanges de points de vue et révéler les stéréotypes qui se cachent derrière.

Cet outil d’éducation populaire, « le jeu de la ligne » (aussi appelé « débat mouvant ») est souvent utilisé lors de séances collectives d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle.

Les membres du groupe sont invité.es à se positionner physiquement d’un des deux côtés d’une ligne imaginaire en fonction de si iels sont d’accord ou pas d’accord avec les phrases énoncées puis à exposer les raisons de leur choix.

Bon, maintenant, vous pouvez aussi l’utiliser pour animer les repas de Noël un peu ennuyeux !

Pour voir un peu mieux à quoi ça peut ressembler, nous vous conseillons la série de vidéos « Étiquettes » produites par France TV slash.