Nos actualités associatives

1er décembre 2023 : Journée mondiale de lutte contre le Sida

Des défis considérables à relever !

Communiqué de presse du Planning Familial

En cette journée mondiale de lutte contre le Sida, le Planning familial rappelle son engagement continu dans la lutte contre le Sida et le VIH en France et dans le monde, aux côtés des associations communautaires et auprès des personnes vivant avec le VIH.

Alors que l’objectif mondial, selon les Objectifs du Développement Durable de l’ONU, est de vaincre le VIH/SIDA d’ici 2030, nous constatons que les défis sont encore considérables : 39 millions de personnes sont atteintes du VIH dans le monde. Ces défis tiennent notamment aux discriminations subies par les personnes atteintes du VIH/Sida. En France, la sérophobie reste encore extrêmement présente et a des conséquences dramatiques sur la vie quotidienne et les droits des personnes atteintes par le VIH : stigmatisations fréquentes au cours de leur vie affective et sexuelle, refus de soins ou discriminations en contexte médical de la part de certain∙es professionnel∙les de santé, difficultés voire impossibilité d’obtenir un prêt bancaire, un emprunt ou un logement, ou encore discriminations au sein du monde professionnel.

À cela s’ajoute le visage de l’épidémie, dont les représentations sont bien différentes de la réalité. Encore peu montrées dans les représentations des populations susceptibles de contracter le VIH, les femmes cis représentent pourtant 53% des personnes vivant avec le VIH dans le monde et sont environ 40 000 vivant avec le VIH en 2020 en France, souvent plus fortement touchées par la précarité ou les violences sexuelles. Ces acteurs favorisent leur contamination, notamment pour les femmes en parcours migratoires ; par ailleurs le manque de recherche essentiellement testée sur les hommes, laisse une part d’ombre sur les méthodes de prévention et les soins pouvant convenir aux femmes, notamment sur les usages possibles de la PrEP, qu’on leur propose trop peu souvent.

Les femmes trans sont également particulièrement exposées aux contaminations au VIH : sur les dix dernières années, la plupart des personnes trans diagnostiquées sont des femmes trans (87%), et la plupart d’entre elles sont nées à l’étranger (83%). Les diagnostics d’infection VIH ont plus généralement augmenté de 31% pour les personnes trans contaminées par rapports sexuels entre 2019 et 2022.

Il est nécessaire de mettre fin à cette précarité et ces inégalités, pour tous les groupes vulnérables, et on ne peut que s’offusquer à ce titre du vote de la suppression de l’Aide médicale d'État. Rappelons que les personnes nées à l’étranger représentaient 56% des découvertes de séropositivité en 2022, et sont souvent diagnostiquées tardivement. Le manque d’accès aux dépistages et aux soins qu’entraînerait encore davantage la suppression de l’AME renforcerait la précarité et les difficultés d’accès à la santé des personnes en parcours migratoire, ainsi que la propagation de l’épidémie, et serait donc délétère pour la santé de toustes.

Plus généralement, l’État n’est pas à la hauteur des enjeux concernant la santé sexuelle et ne met pas tout en œuvre pour faire appliquer la loi de 2001 sur l’éducation à la sexualité. Ce défaut d’information se ressent sur le terrain auprès des jeunes, comme le démontre un rapport du Planning Familial qui sera rendu public le 7 décembre prochain : 1/3 des jeunes s’estiment être mal informé·es sur le VIH/sida.

Cette enquête est accompagnée d’une grande campagne de prévention pour les jeunes et par les jeunes, intitulée #DépistezLesToutes. L’objectif est de diffuser des informations précises, claires et objectives sur les IST, de dédramatiser et de lever les tabous qui empêchent encore trop de personnes d’accéder au dépistage et aux soins.

Alors que les progrès sont indéniables, qu’il s’agisse de l’existence de traitements moins invasifs rendant le VIH indétectable dans l’organisme, de la diffusion des moyens de prévention comme la PrEP, ou encore de la recherche de vaccin, il est encore nécessaire de se battre afin de mettre fin à l’épidémie de VIH. Le Planning familial revendique donc :
🔸 Le renforcement de financements pour la recherche avec une approche genrée afin de prendre en compte les spécificités liées aux femmes et aux minorités de genre, et dans la continuité avec les engagements français pris à l’international dans le cadre du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme
🔸 La mise en œuvre réelle de l’éducation complète à la sexualité, en conformité avec la loi de 2001, afin de sensibiliser aux infections sexuellement transmissibles et au VIH, de favoriser un dépistage régulier et des soins et ainsi lever les tabous qui empêchent encore trop de personnes d’y accéder.

Ainsi, le 1er décembre de chaque année, le Planning familial exprime sa mobilisation pour les droits des personnes vivant avec le VIH ou le sida, et dans la lutte contre ce virus !

Ressources :

Le rapport jeunes et IST

Revue de presse et bibliographie

Formation CCF au Planning Familial 13 - nouvelle promotion

Depuis septembre 2023, une nouvelle session de la formation au Conseil conjugal et familial a débuté au sein du Planning Familial 13, dans nos locaux, au 106 boulevard national.

18 stagiaires se sont lancé·es dans cette aventure de deux ans. L’objectif est d’obtenir la certification au métier de conseiller·e conjugal·e et familial·e. Pour ce faire, les stagiaires vivront une quinzaine de regroupements (au rythme d’un par mois environ) et travailleront leur posture au travers de stages au sein du planning familial et à l’extérieur, dans d’autres structures.

À chaque regroupement, une thématique : l’écoute active ou approche centrée sur la personne ; santé sexuelle (avortement, contraceptions, IST, etc.) ; violences conjugales ; violences sexuelles ; éducation à la vie affective relationnelle et sexuelle, parentalités, etc. Le programme est dense et riche.

Le groupe est d’ores et déjà très investi, impliqué dans le processus de formation et prolifique en matières d’échanges, de débats et de ressources. Deux belles années en perspective !

Bienvenue à ielleux !

[25 novembre] Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes Le Planning Familial appelle à la mobilisation

25 novembre : Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Le Planning Familial appelle à la mobilisation et défilera partout en France pour dénoncer les
violences sexistes et sexuelles.

Omniprésentes et systémiques, les violences sexistes et sexuelles détruisent les vies des femmes,
des minorités de genre et des enfants, en France mais également partout dans le monde, aussi bien
dans la sphère privée que publique. Rappelons-le, chaque année 1 femme meurt tous 3 jours sous
les coups de son conjoint ou ex conjoint, et plus de 90 000 sont violées.

Ces violences sexistes et sexuelles ne sont pas seulement des violences de genre. Elles sont
renforcées par un ensemble d’oppressions liées au racisme, au validisme, à la domination de
l’hétérosexualité, aux LGBTQIA+ phobies, au classisme…mais également dans les parcours de
migration ou les situations de conflits armés.

Le 25 novembre nous marcherons contre la culture du viol véhiculée par les médias, les films, les
réseaux sociaux, le Gouvernement : non, nous ne l'avons pas "bien cherché", non, "nos tenues ne
sont pas un appel au viol et aux agressions" et non, il n'existe pas de passe-droit pour les "grands
artistes" ou des hommes politiques.

Le 25 novembre nous marcherons contre les violences sexistes et sexuelles qui perdurent dans
le milieu médical, contre les violences obstétricales et gynécologiques; contre les injonctions à être
"conformes", jamais assez mince, blanche, ou valide.

Le 25 novembre nous marcherons contre les violences sexistes et sexuelles qui perdurent au
travail et les inégalités salariales qui sont un frein réel à l'indépendance économique des femmes et
donc limitent les possibilités d'actions des femmes contre ces violences.

Le 25 novembre nous marcherons en solidarité aux militantes féministes du monde entier
comme les milliers de militantes en Amérique Latine, qui se sont battues pour obtenir le droit à l'IVG.
Nous continuerons de soutenir les femmes iraniennes qui tentent de déroger au pouvoir actuel et
oppresseur. Nous dénoncerons les privations des droits fondamentaux des femmes afghanes. Nous
défendrons les féministes polonaises, hongroises, italiennes, américaines… partout dans le monde,
là où les violences sont encore présentes.

Le 25 novembre nous marcherons pour inscrire le droit à la contraception et à l'IVG dans notre
constitution, pour en finir avec la culpabilisation, la maltraitance, les discours dominants et
dévalorisants, qui constituent une forme de violence.

Le 25 novembre nous marcherons pour faire respecter les engagements de la France dans la
Convention d’Istanbul qui définit le viol comme absence de consentement et qui est actuellement en
cours de négociation dans une directive européenne.

Le 25 novembre nous marcherons pour exiger des moyens pérennes pour la prévention des
violences; pour la formation de tous.tes les professionnel-le-s de santé, de l'éducation, de la santé
et judiciaire, au repérage et à la prise en charge des violences, dans le respect de la diversité des
corps et des identités.

Le 25 novembre nous marcherons pour améliorer la prise en charge des psychotraumas des
personnes victimes de violences sexistes et sexuelles.

Le 25 novembre nous marcherons pour bénéficier réellement d’un accueil et d’un
accompagnement dignes, sécurisés et facilités pour toutes les personnes victimes de violences
intrafamiliales, avec un renforcement du nombre et des budgets pour les structures d'accueil, en
France et quelque soit leurs pays d’origines.

Le 25 novembre nous marcherons pour obtenir immédiatement 3 milliards d'euros pour
combattre enfin efficacement ces violences sexistes et sexuelles !

Nous sommes fort.es, nous sommes féministes, nous sommes solidaires. Nous ne sommes pas
seul.es. Nous sommes des milliers, des millions, des milliards et nous crions ensemble que nous ne
sommes pas quantité négligeable.

Le 25 novembre, marchons ensemble pour faire entendre nos voix, pour en finir avec les
violences sexistes et sexuelles en France et partout dans le monde !

[Conseil lecture] 2060 de Lauren Bastide: apocalypse now

2060. Le monde est aux prises avec le dérèglement du climat et un durcissement politique sans précédent pour toute réponse aux crises environnementales et migratoires.

Alors que la fin du monde, rebaptisée FDM, est imminente, l'héroïne vit sa dernière journée loin du bruit et de la fureur. Elle se remémore les luttes des décennies passées, les révoltes intérieures autant que militantes.

Difficile de ne pas remarquer que Lauren Bastide, journaliste et créatrice du podcast La Poudre, qui signe ici sa première fiction, aura l'âge de son héroïne en 2060. Le réalisme glaçant de ce futur proche interpelle de façon percutante sur l'urgence des combats, mais parvient aussi à créer un moment suspendu de poésie, et de foi dans les rapports humains, au cœur du récit apocalyptique.

Le Planning Familial 13 partenaire des Bus du Coeur

Mercredi 18 et vendredi 20 octobre, le Planning Familial 13 était présent sur le Parvis du Mucem. Un stand dans le cadre du passage du Bus du Cœur à Marseille.

Deux journées centrées sur les femmes afin d'informer, à propos des risques cardiovasculaires et de proposer des dépistages. L'objectif est d'amener les femmes qui sont hors des parcours de soins à prendre en compte leur santé.

En France, les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité des femmes (26%, devant le cancer 25%). Chaque jour, elles tuent 200 femmes dans l’hexagone et 25 000 dans le monde. Pourtant, 80% de ces décès pourraient être évités si un parcours de dépistage était mieux défini. Les plus touchées sont les femmes en situation de vulnérabilité. 86% d’entre elles présentent des besoins pour leur santé, et nécessitent une prise en charge adaptée, à travers l’organisation d’un accès à des soins et à un parcours coordonné.

En 5 ans, le fonds Agir pour le Cœur des Femmes s’est fixé comme objectif de sauver 10 000 femmes de ces maladies, grâce notamment au déploiement du Bus du Cœur des Femmes.

Il se rend de ville en ville pour accueillir des femmes en vulnérabilité de précarité sanitaire et sociale pour les remettre dans un parcours de soin cardio-gynécologique. Le dépistage est entièrement gratuit, sur inscription préalable auprès des services santé et social de la ville d’accueil.

[podcast] Mon lycée féministe

Chaque mois, le Planning Familial 13 partage des lectures, des écoutes, des expos qui ont marqué l'équipe.

Nous écoutons souvent les épisodes de « Un podcast à soi » de Charlotte Bienaimé sur Arte Radio. Elle inaugure cette 7ième saison par un reportage en immersion dans un lycée de Créteil où des professeur.e.s ont décidé de placer les questions d’égalité au cœur de la vie du lycée. On peut y entendre un atelier de réécriture des contes traditionnels en cours d’anglais, de nombreux textes d’autrices féministes en cours de littérature… Et on vous laisse découvrir la suite.

A l’heure où les séances d’éducation à la sexualité sont questionnées, c’est une écoute qui fait vraiment du bien !

Lien vers l'écoute

Pour un meilleur accès à l’information, à la protection et à la prévention des IST

Une campagne portée par des jeunes, pour la santé des jeunes.

Manque d’informations, méthodes pas ou peu connues, dispositifs mis à disposition de mauvaise qualité… la prévention des IST (Infections sexuellement transmissibles) devrait être une priorité mais elle ne l’est pas. C’est la raison pour laquelle, le 15 septembre 2023, à l’occasion de la Fête de l’Humanité, les Jeunes Militant-es du Planning Familial ont lancé une grande campagne de prévention sur les IST.

En effet, sur le terrain, nous constatons un manque d’informations autour des IST et de leurs méthodes de prévention. Une enquête interne au Planning familial, réalisée pendant l’été 2023, a par ailleurs révélé de nombreux retours négatifs, tant des jeunes que des animateur·ices de prévention, au sujet des préservatifs que les jeunes peuvent se procurer gratuitement en pharmacie : problèmes de craquage, manque de lubrification et de diversité des tailles notamment.

Ainsi, l’application de la loi de 2001 sur l’éducation à la sexualité n’est toujours pas une priorité, et les jeunes ne disposent pas de ressources suffisantes pour prendre en charge leur santé sexuelle. Plutôt que d’être abordées avec une approche positive et de réduction des risques, les IST sont représentées quasi systématiquement sous un angle alarmiste - “les IST sont dangereuses”, “on n’en guérit pas” - stigmatisant, “c’est la honte”, “c’est dégueu” - et stéréotypé, c’est-à-dire centré sur la pénétration comme mode de transmission, conduisant à une exclusion des personnes qui ne se sentent pas concernées. Par ailleurs, la sérophobie participe à la confusion entre VIH et SIDA et à l’invisibilisation des autres IST, créant un environnement où les IST restent tabous et font peur. Les personnes ne savent pas à qui s’adresser et n’osent pas en parler avec leurs ami·es, leurs partenaires sexuel·le·s ou des professionnel·le·s de santé. Les personnes mineures ont d’autant plus de difficultés à accéder à un dépistage gratuit et confidentiel sans autorisation ou accompagnement de leur parent·es ou représentant·e légal·e.

Depuis janvier 2023, deux modèles de préservatifs externes sont gratuits en pharmacie pour les mineur·es, sans conditions, et sont pris en charge pour les personnes entre 18 et 26 ans détenteur·ices d’une carte vitale. Cependant, cette disposition exclut les personnes qui ne bénéficient pas d’une couverture par l’assurance maladie et restreint les choix des moyens de protection, sans parler des cas où la confidentialité ou la gratuité ne sont pas respectées. Les préservatifs internes, les digues dentaires et les gants restent peu accessibles en raison de leur coût relativement élevé, de leur moindre disponibilité et de leur manque de visibilité.

  • Les Jeunes Militant·es du Planning Familial demandent des moyens adaptés pour la santé des jeunes, qui ne doit pas être traitée au rabais.
  • Les Jeunes Militant·es du Planning Familial demandent que toutes les personnes puissent se procurer gratuitement des préservatifs externes et internes de bonne qualité, des digues dentaires et des gants en pharmacie sans ordonnance et sans conditions.

Nous demandons aussi des moyens financiers pour les associations en santé sexuelle, pour qu'elles ne soient pas en pénurie de préservatifs. Nos associations, comme celle du Planning familial, permettent aux personnes d'obtenir - et ceci depuis longtemps - des préservatifs gratuits de qualité.

  • Les Jeunes Militant·es du Planning Familial demandent que tout le monde puisse avoir un accès libre, gratuit et anonyme au dépistage sans discrimination liée à l’âge et au statut social et administratif.

Dans ce cadre, les Jeunes Militant·es du Planning Familial lancent une campagne de prévention contre les IST à destination des jeunes. Cette dernière, débutée  le 15 septembre 2023, se terminera le 1er décembre, pour la journée mondiale de lutte contre le sida. Elle  se déploie sur différents supports :

Sur les réseaux sociaux : chaque semaine, des posts seront publiés sur le compte Instagram du Planning familial sur chaque IST (les symptômes, les traitements, les lieux de dépistage…) avec des focus sur des infections qui ne sont pas considérées comme des IST mais qui touchent  à la santé sexuelle.
Une affiche et des stickers au  format de cartes Pokémon, avec le hashtag #DepistezLesToutes, ces visuels seront également utilisés sur Instagram,
Une vidéo de présentation des préservatifs internes.

 

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[FOCUS PARTENAIRE] - qu'est-ce que le COFOR ?

Depuis plusieurs années, le Planning Familial 13 anime des groupes de parole sur la thématique des relations affectives et des sexualités au sein du COFOR.

🔶Le COFOR est un centre de formation au rétablissement, il s’adresse aux personnes qui ont ou ont eu des troubles psychiques et souhaitent avoir une vie plus satisfaisante.

🔶C’est un lieu unique en France, il ouvre la porte à de nouveaux projets et visions autour de la santé mentale.

Pour le COFOR le rétablissement c’est…
🔹Croire que construire sa vie malgré les limites créées par les troubles psychiques est possible ;
🔹Réduire les effets pénalisants de ces troubles, développer des nouveaux sens/buts dans la vie ;
🔹Acquérir des connaissances et des outils qui rendent plus conscient.e et fort.e ;
🔹Convertir cette expérience de vie difficile en ressource ;
🔹Trouver un appui dans le partage et le soutien réciproque avec d’autres personnes concernées.

Aborder la vie affective et sexuelle avec un.e intervenant.e du Planning familial 13 est un des modules de la formation intitulée " Vivre avec ".

C'est l'occasion d'ouvrir un espace de parole sensible pour que chacun.e y trouve sa place afin d’avoir l’occasion de témoigner ou d’être témoin des expériences très diverses qui lient la santé mentale et la vie affective/sexuelle.

✨C'est une opportunité précieuse de ce partenariat.✨

La Hotline Sex Education

Le Planning familial s’associe à la campagne événement « La Hotline Sex Education » à l’occasion de la quatrième et dernière saison de la série le 21 septembre 2023.

Phénomène sociétal, Sex Education aura accompagné nos prises de parole auprès de la jeunesse depuis sa toute première saison, diffusée en 2019 sur Netflix.

Sarah Durocher, Présidente du Planning Familial :
« En tant qu’association militant depuis plus de 60 ans sur le terrain pour une éducation sexuelle pour tous·tes, nous sommes heureux·ses de nous associer à « La Hotline Sex Education », campagne qui promeut une éducation sexuelle populaire et inclusive. »

LES JEUNES ONT DES QUESTIONS MAIS SI PEU DE RÉPONSES À LEUR DISPOSITION !

• 67% des jeunes de 15 à 24 ans déclarent ne pas avoir bénéficié des 3 séances annuelles d’éducation à la sexualité prévues par la loi,
• 33% des femmes se sont déjà forcées à avoir des relations sexuelles parce que leur partenaire était insistant,
• 66% des jeunes n’utilisent pas systématiquement de préservatif lors d’un rapport sexuel,
• 88% des jeunes adultes considèrent que leur entrée dans la vie sexuelle et affective aurait été meilleure s’ils avaient eu accès à une éducation à la sexualité.