Parce que mouvement d’éducation populaire, nous constatons l’absence d’écoute, le mépris, la négation de la parole des personnes par les classes dirigeantes.
Parce que nos adhérent·e·s, nos militant·e·s (bénévoles et salarié·e·s) sont confronté·e·s ils et elles aussi à la précarité, aux inégalités de classe.
Plusieurs d’entre nous se sont joint·e·s aux initiatives et aux actions des Gilets jaunes, à titre personnel ou collectif, constatant la création de convergences nouvelles, l’émergence de nouveaux discours politiques, partageant les revendications, puisant de nouvelles énergies et perspectives.
Nous saluons la force de cette mobilisation, qui semaine après semaine, témoigne de capacité d’organisation et de ténacité. Nous dénonçons l’ampleur des violences étatiques et les mesures visant à réduire voire entraver le droit à manifester. Nous affirmons notre solidarité envers ce soulèvement que nous refusons de caricaturer ou de réduire. Sortons de nos cadres pour apprendre de lui, tout en refusant et combattant fermement les tentatives de récupération de l’extrême-droite.
Pour travailler les passerelles entre le mouvement féministe, le mouvement social syndical et le mouvement des gilets jaunes, le Planning rejoint la grève interprofessionnelle du 5 février.
Voté le 3 février 2019 en CA confédéral.